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Voie de Tours et camino frances

Boissy la rivière - Bazoches les Gallerandes

Ce n'est pas tous les jours que l'on a l'occasion de voir des cressonnières. La halle sous laquelle a toujours lieu le marché hebdomadaire du cresson
Ce n'est pas tous les jours que l'on a l'occasion de voir des cressonnières. La halle sous laquelle a toujours lieu le marché hebdomadaire du cresson
Ce n'est pas tous les jours que l'on a l'occasion de voir des cressonnières. La halle sous laquelle a toujours lieu le marché hebdomadaire du cresson
Ce n'est pas tous les jours que l'on a l'occasion de voir des cressonnières. La halle sous laquelle a toujours lieu le marché hebdomadaire du cresson
Ce n'est pas tous les jours que l'on a l'occasion de voir des cressonnières. La halle sous laquelle a toujours lieu le marché hebdomadaire du cresson

Ce n'est pas tous les jours que l'on a l'occasion de voir des cressonnières. La halle sous laquelle a toujours lieu le marché hebdomadaire du cresson

L'un n’empêche pas l'autre

L'un n’empêche pas l'autre

Aujourd’hui je rentre dans un monde surréaliste en ce qui concerne le chemin et ses étapes. Je sors de l’Ile de France pour rentrer dans le Loiret. En effet les étapes commencent et finissent en plein milieu des champs. Non, non, pas dans un village où il n’y aurait rien, en plein champs. C’est surprenant. Je dois donc faire des étapes qui sont à cheval entre deux étapes « officielles ». Je pars donc en prévoyant de m’arrêter à Angerville  à 7 km du chemin pour faire une étape de 25 km. Arrivé à Méréville, je devais quitter le chemin mais une rencontre avec un « ancien » qui m’a raconté l’histoire du village et de son magnifique jardin romantique en pleine rénovation en a voulu autrement. Je suis donc reparti sur le chemin au lieu de tourner. Je m’en suis rendu compte à Autruy sur Juine, village écrasé par la chaleur ou comme en Espagne même les chiens font la sieste. J’avais deux choix, rejoindre Angerville ou poursuivre vers Bazoches les Gallerandes. Même distance donc le choix est vite fait. L’étape fera donc 40 km.

Le marquage sur le chemin est aussi inexistant que les villages étapes. Heureusement dans la Beauce les clochers se voient de loin.

A l’arrivée, une des rencontres du chemin qu’on oublie pas. Un padré qui décoiffe, arrivé dans cet ensemble de 33 paroisses par la volonté d’un évêque qui a poussé ce moine ouvrier à devenir curé. Guiseppe italien d’origine qui ne s’étend pas sur les raison de sa venue en France mais qui a fait revivre la fête du 15 août avec procession depuis les villages du secteur vers son église principale, baptise les enfants de couple homosexuel, héberge un marocain converti au christianisme etc. quand on entre dans le presbytère on comprend l’utilité d’une bonne de curé. La soirée a été mémorable, entre blague potache et discussion sur les raisons du désamour des français avec leur Eglise, on comprend que son charisme est la principale raison de sa nomination et de sa réussite.

La soirée se termine fort tard.

Si avec ça vous savez où vous allez vous êtes très fort.
Si avec ça vous savez où vous allez vous êtes très fort.
Si avec ça vous savez où vous allez vous êtes très fort.
Si avec ça vous savez où vous allez vous êtes très fort.

Si avec ça vous savez où vous allez vous êtes très fort.

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